Dans le cadre des élections de 2024, l’Alliance pour une Société sans Tabac a publié un mémorandum assorti de huit recommandations prioritaires.
Le mémorandum met également l’accent sur le fait que le tabagisme est l’une des principales causes d’inégalités en matière de santé. Le tabagisme étant particulièrement nocif, cette différence se traduit logiquement par d’importants écarts de morbidité et de mortalité. La politique antitabac des dernières décennies a gravement négligé certaines catégories sociales. Les inégalités de santé de manière générale se sont de surcroit aussi fortement creusées.
Voici les huit mesures qui doivent faire l’objet d’une priorité absolue selon l’Alliance :
- Réaliser des augmentations annuelles et substantielles des droits d’accises.
- Faire payer l’industrie du tabac et ne pas la mettre en position de faire passer ses intérêts.
- Mettre en place un monitoring structurel du tabagisme dans le pays.
- Se concentrer fortement sur la prévention, en mettant l’accent sur les groupes vulnérables.
- Investir durablement dans le sevrage tabagique avec une attention particulière pour les groupes vulnérables.
- Introduire une interdiction des filtres à cigarette.
- Diminuer drastiquement le nombre de points de vente de produits de tabac.
- Mettre en œuvre l’article 5.3 de la Convention-cadre pour la lutte antitabac [dispositions afin de limiter clairement et sans équivoque l’ingérence du lobby du tabac]
l’Observatoire de la Santé du Hainaut (OSH), le Fonds des affections respiratoires (FARES), le Service d’Étude et de Prévention du Tabagisme (SEPT), la Ligue Cardiologique Belge, le Vlaams Instituut Gezond Leven et la Vlaamse Vereniging voor Respiratoire Gezondheidszorg en Tuberculosebestrijding.