Comment se positionnent les grands partis francophones sur la question de la dépénalisation du cannabis ? Quels sont les arguments “pour” ou “contre” ? Le 19h30 fait le point sur cette question, à quelques jours des élections.
Une carte blanche signée par une quarantaine de personnalités belges intitulée “Nous avons consommé des drogues illégales” vient d’être rendue publique. En posant cet acte de désobéissance civile, les signataires entendent ouvrir le débat sur la dépénalisation. Fanny Dubois, secrétaire générale chez Fédération des Maisons Médicales et Philippe Hensmans, ancien directeur général d’Amnesty international Belgique font partie des signataires et étaient les invités de l’émission Déclic (RTBF / La Première / La Trois) pour en parler.
Carte blanche • S’inspirant du « Manifeste des 343 », qui avait mené à la loi Veil en matière d’interruption volontaire de grossesse, une quarantaine de personnalités signent cette carte blanche, à l’initiative de Prospective Jeunesse, dans laquelle ils déclarent avoir consommé des drogues illégales. Artistes ou académiques, issus de la magistrature ou du milieu médical, elles entendent, par cet acte de désobéissance civile, ouvrir un débat urgent et nécessaire. Tout qui le souhaite peut rajouter, en bas du présent texte, son nom à la liste des signataires.
A Charleroi, la Chambre de traitement de la toxicomanie propose un programme d’accompagnement d’un an aux consommateurs de stupéfiants pour leur éviter la prison. Avec l’objectif de réduire la récidive. Immersion dans la justice dite « restaurative ».
Lire l’analyse comparative des programmes des partis politiques : Faut-il dépénaliser la consommation de cannabis ? (Le Soir, 3/6/2024)
« L’addiction ne doit pas être réduite à une question de choix et de responsabilité individuelle, car il y a énormément d’inégalités sociales qui font que certaines personnes sont plus vulnérables que d’autres »
Communiqué de presse d’Infor Drogues & Addictions, 3 juin 2024 • Un commerçant habile lance sur le marché une poudre blanche qui a les mêmes ingrédients et les mêmes effets que les boissons stimulantes. Le succès est au rendez-vous car ce produit bénéficie d’une campagne promotionnelle hors du commun et totalement gratuite. En cause, le mode de consommation de cette poudre : elle s’inhale par le nez. Oui, comme un célèbre produit interdit. La polémique créée profite bien évidemment, c’était probablement voulu, à l’industriel qui se frotte les mains : en quelques jours tout le monde connait son nouveau stimulant !
Le Pélican asbl engage un·e psychologue pour un contrat de remplacement (sans prolongation possible).
Durée du remplacement : du 1/07/2024 au 31/10/2024 – 19h/semaine ou 30h/semaine.
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