Alias asbl vient de publier les résultats de l’enquête exploratoire sur le chemsex dans le contexte de la prostitution/du travail du sexe HSH & Trans* à Bruxelles Capitale.
Chemsex, party and play, slam, les terminologies sont nombreuses pour désigner ce phénomène en augmentation dont les contours (termes, fréquences, substances) évoluent constamment. Pour 48% des répondants, il s’agit d’une pratique hebdomadaire. Le trio de tête des substances consommées par travailleurs du sexe (TDS) et clients comprend la cocaïne, le GHB et les stimulants sexuels, fournis soit par le TDS, soit par le client. Parmi les répondants, la norme dominante de paiement du travail du sexe en rapport avec le chemsex est le paiement en argent (74% ) mais la rémunération avec des produits psychoactifs n’est pas marginale : 20% des répondants déclarent avoir déjà eu au moins une fois un échange sexuel dans le but de se procurer des produits. Le besoin principal identifié est l’accès à une information fiable sur les substances consommées afin de réduire les risques, à un suivi médical anonyme et gratuit, et à un accompagnement psychologique afin de gérer le sevrage et la descente.
Télécharger l’analyse des résultats de l’enquête
Depuis 10 ans, l’asbl Alias assure un accompagnement psycho-médico-social de qualité aux travailleurs du sexe/prostitués masculins et trans* dans la Région de Bruxelles-Capitale. Elle vise prioritairement la promotion de la santé, l’accès aux soins de santé et aux droits sociaux pour le public. Pour cela, elle travaille en collaboration avec un très large réseau de partenaires de différents secteurs.