La continuité des soins pour les usagers de drogues en détention : une nécessité pour la réinsertion (MursMurs)

Deux ans après le centenaire de la loi de 1921 « drogues », le constat est éloquent : le nombre de personnes détenues condamnées pour des faits liés aux stupéfiants est passé de 42,2 % du total de la population carcérale en 2005 à 50,8 % en 2018. Quel levier mobilise-t-on depuis l’intérieur des prisons pour assurer une continuité des soins, comme amorce des prémices d’une réinsertion ? Des projets tentent de faire office de bulle d’air dans la réalité, souvent très sombre, de la sortie de prison.

La prison n’est pas un lieu de soin, il est nécessaire de « délester la justice des drogues ». Même si le modèle d’organisation des soins de santé est à revoir, il demeure une offre spécifique pour les usager∙es : les traitements de substitution sont accessibles en prison. Mais un décalage persiste entre théorie et pratique, entre recommandations internationales et mise en place, entre loi de principes et arrêtés d’exécution des articles concernant la santé en prison (arrêtés qui n’existent pas).

En réponse à ce décalage, l’associatif et le personnel carcéral cherchent des solutions.

Lire la suite dans le dernier numéro de MursMurs (#13), le semestriel de l’asbl I.Care (p. 9).

A lire également (entre autres), l’article signé par Olivier Taymans, chargé de projet à la féda bxl (fedito bxl), au sujet de la mise à disposition de la naloxone : une intervention d’urgence qui se hâte lentement (p. 14).