12.000 détenus en Belgique, triste record pour le pays (Le Soir)

Le Réseau Hépatite C-Bruxelles, actif dans les prisons bruxelloises depuis deux ans pour dépister et traiter cette maladie potentiellement mortelle, a décidé à contrecœur, ainsi qu’il l’a annoncé ce mercredi, de mettre un terme à ses consultations auprès des personnes détenues. Non pas que ces dernières ne sont pas en besoin, loin de là puisqu’elles risquent sept fois plus que les autres citoyens, en raison des problèmes de toxicomanie mais aussi d’hygiène dans les prisons surpeuplées, d’être confrontées à l’hépatite C. Mais bien parce que les conditions de travail et restrictions dans les établissements pénitentiaires que le Réseau Hépatite C-Bruxelles couvrait étaient « incompatibles avec l’éthique et la déontologie de la profession », affirme le docteur Lise Meunier, hépatologue. Ainsi par exemple, il ne leur était pas permis de travailler auprès des personnes en détention préventive : « Or tous les détenus doivent être traités sur le même pied », poursuit la docteure.

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Tenter de travailler dans le secteur de la santé en prison, c’est une gageure, confirme Marion Guemas, coordinatrice au sein de l’ASBL I.Care travaillant à la prise en charge médicale et psychosociale des personnes détenues. Du jour au lendemain, et cela notamment en raison du manque de personnel et de la surpopulation, les règles pour leurs visites peuvent changer.

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Lire le communiqué de presse du Réseau Hépatite C (10/01/2024)