Les demandeurs de protection internationale (DPI) sont plus exposés aux problèmes de santé mentale en raison de divers facteurs de vulnérabilités avant, pendant et après leur parcours migratoire. Les différentes autorités belges devraient reconnaître ces vulnérabilités et prendre des mesures pour améliorer la prise en charge de la santé mentale pendant la procédure d’asile. Les mineurs non accompagnés méritent une attention particulière à cet égard. Investir dans la santé mentale dès l’arrivée est crucial pour une bonne intégration et une bonne participation à la société belge. Dans cet avis, le Conseil Supérieur de Santé formule des recommandations concrètes pour remédier aux lacunes actuelles.
Le CSS pointe également le fait que sans prise en charge adéquate et à temps, les traumatismes subis par les DPI peuvent augmenter les risques d’addictions, d’incapacité ou d’invalidité. Les problèmes psychiques qui ne sont pas correctement pris en charge entrainent donc des coûts importants pour la société, engendrés par une utilisation accrue des soins de santé, ainsi que par l’absence d’éducation et de la réduction de la productivité au travail (Dijk & Kiernan, 2023).
Accéder au rapport du Conseil Supérieur de la Santé (septembre 2024)