Pour le moment, ces substances sont illégales. Pourtant, comme le CBD, elles pourraient bien être la nouvelle arme face aux troubles mentaux. La Psychedelic Society Belgium (PSBE), créée en 2020, en est persuadée. Le LSD, la MDMA (principe actif de l’ecstasy) et la psilocybine (champignons hallucinogènes) connaissent un regain d’intérêt tant auprès de la population que du milieu médical. « Toutes les drogues ont aussi des applications médicales », défend Olivier Taymans, membre actif de la PSBE.
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Contrairement aux idées reçues, recourir à certains psychotropes ne plonge pas le patient dans la spirale de l’addiction. « Les médicaments comme les antidépresseurs et les anxiolytiques très souvent prescrits par les médecins présentent des risques d’addiction. Ce n’est pas le cas des psychédéliques. De plus, il ne s’agit pas d’un usage chronique. Le risque de la MDMA et du LSD ne vient pas de l’aspect potentiel d’addiction », assure Stéphane Leclercq, directeur de la Fédération bruxelloise des institutions spécialisées en matière de drogues et addictions asbl (féda bxl) et qui plaide pour la poursuite de recherches sur les usages thérapeutiques des psychédéliques.
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Lire l’article : Les psychotropes pour soigner les maladies mentales : « Une révolution très prometteuse ! » (DH, 11/11/2024)
