Cette étude de Sandrine Detandt, de l’Observatoire du sida et des sexualités (Université libre de Bruxelles), propose une analyse approfondie des enjeux singuliers, épidémiologiques, individuels et communautaires liés à la pratique du chemsex en Belgique francophone, par le biais d’entretiens semi-structurés avec des hommes ayant des rapports sexuels entre hommes (HSH).
Dans chaque métropole, dans chaque région européenne, le chemsex est présent. Minoritaire, mais plus ancré encore qu’il y a cinq ans (Swaps n°92-93). Avec des réponses qui peuvent différer d’un pays à l’autre, d’une expérience associative, communautaire ou étatique à l’autre. C’est l’objet de l’enquête que Swaps a menée à Amsterdam, Barcelone, Berlin, Bruxelles, Lisbonne, Londres, Paris et Zurich. Sans prétendre à l’exhaustivité, mais plus au partage d’expériences.
Budd est une application de santé mobile gratuite d’auto-support qui propose aux utilisateurs de chemsex un usage plus « conscient » et à moindre risque. L’application est configurée comme un outil autonome mais les professionnels de la santé peuvent également l’utiliser comme outil de soutien dans une trajectoire de conseil.
Le RAT asbl reprend l’organisation de ses soirées thématiques. La première de son cycle de quatre soirées portant sur les produits se tiendra lundi 11 octobre 2021 de 20h30 à 22h30 et abordera le sujet du « Chemsex ».
L’enquête exploratoire d’Alias, menée en 2020, le définit comme suit : «Le chemsex c’est prendre des produits psychoactifs ou drogues qu’elles soient légales (ex : alcool, médicaments, viagra) ou non (ex: héroïne, Crystal Meth/Tina, speed/amphétamines, cocaïne, GBL/GHB) dans un but sexuel.»
Afin de lever le voile sur cette thématique et ses enjeux, le RAT asbl a le plaisir de compter parmi nos orateurs :
L’Observatoire du sida et des sexualités et Sciensano publient le rapport belge de l’enquête EMIS (European MSM Internet Survey). Cette étude menée à l’échelle européenne s’intéresse à la sexualité entre hommes, aux prises de risque et comportements préventifs à l’égard du VIH et des IST mais aussi aux consommations de drogues et d’alcool. Elle permet de produire des données et indicateurs utiles à la planification des programmes de santé et de prévention.
Alias asbl vient de publier les résultats de l’enquête exploratoire sur le chemsex dans le contexte de la prostitution/du travail du sexe HSH & Trans* à Bruxelles Capitale.
Le 3ème Forum européen Chemsex sera un événement multidisciplinaire de deux jours et demi qui se tiendra à Paris les 14 et 16 novembre 2019.
Les activités comprennent une soirée d’ouverture avec discours principal le jeudi, la journée des données et des preuves le vendredi et la journée de la mobilisation communautaire le samedi.
L’Observatoire du sida et des sexualités et Ex Æquo ont le plaisir de vous inviter au lancement du site Chemsex.be le jeudi 27 juin 2019 à 18h00 au Belgica, 32 rue du Marché au charbon à Bruxelles.
Chemsex.be, « Drogues et sexe entre hommes » est un site d’information et de réduction des risques pour les hommes qui ont des relations sexuelles avec des hommes (HSH) et pour les professionnel·le·s en contact avec ces publics.
Précédé d’une journée de formation, le deuxième forum européen sur le Chemsex a réuni quelques 200 professionnels deux jours durant, les vendredi et samedi 23 et 24 mars à Berlin. J’y ai participé en compagnie de Sandrine Detandt de l’Observatoire du sida et des sexualités et de l’équipe d’Aides menée par Fred Bladou et Stéphane Calmon, en sa double qualité d’administrateur de l’association française et de membre du conseil d’administration d’Ex Aequo. L’association belge de santé communautaire gay a en effet été désignée fin 2017 par un collectif inter-associatif dont Modus Vivendi, le projet LAMA, l’Observatoire du sida et des sexualités et Infor-Drogues pour piloter un projet de réponse au chemsex sur Bruxelles et la Wallonie.
Contribution de Stephen Barris, coordinateur à Ex Aequo, publiée en édito de la Brèves de Comptoir N°104 de Modus Vivendi (Mars 2018)
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Building on the 2016 European ChemSex Forum, a preliminary intelligence gathering and networking event, the 2nd European ChemSex Forum, the 22-24th March 2018, in Berlin, will call for concrete actions at the local level to provide strategic resources to ChemSex responders. Working together, we’ll develop a platform to engage in international, cross-sector, multi-disciplinary dialogue around ChemSex – defined by the use of specific drugs (« Chems ») in a sexual context – and facilitate coordinated responses to ChemSex issues in locales where ChemSex related harm is a problem, regardless of its size and impact.
Some clear guiding principles will inform the 2nd Forum:
Le président de l’association Aides appelle les autorités sanitaires à se mobiliser et les gays à briser le tabou pour combattre les dangers du «chemsex».
La commercialisation à bas coût et sur Internet des nouvelles drogues de synthèse a ouvert pour les gays une ère de consommation, souvent dans le cadre de marathons sexuels, aussi appelés «chemsex» (pour chemical sex). Les situations de décrochage social et d’overdoses liés à cet usage de drogues se sont accrues ces dernières années, illustrées par les annonces fréquentes de perte de travail ou de décès aussi soudains que prématurés. Il s’agit bel et bien d’une crise sanitaire.
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