La continuité des soins pour les usagers de drogues en détention : une nécessité pour la réinsertion (MursMurs)
Deux ans après le centenaire de la loi de 1921 « drogues », le constat est éloquent : le nombre de personnes détenues condamnées pour des faits liés aux stupéfiants est passé de 42,2 % du total de la population carcérale en 2005 à 50,8 % en 2018. Quel levier mobilise-t-on depuis l’intérieur des prisons pour assurer une continuité des soins, comme amorce des prémices d’une réinsertion ? Des projets tentent de faire office de bulle d’air dans la réalité, souvent très sombre, de la sortie de prison.