Le Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances (CCDUS) vient de publier un rapport intitulé « Favoriser la réinsertion sociale par la prise en charge de la consommation problématique de substances en milieu correctionnel : une analyse environnementale ».
Messages clés
- Prendre en main la consommation problématique de substances (CPS) et d’autres facteurs de risque pourrait faire reculer la criminalité, favoriser une réinsertion sociale réussie et réduire les coûts attribuables aux services correctionnels.
- L’efficacité des programmes correctionnels sera accrue s’ils sont adaptés à la culture et au genre et s’ils tiennent compte des antécédents de traumatisme.
- Des évaluations du risque et des besoins devraient être faites en début de processus et tout au long du cheminement dans le système de justice pénale, de façon à définir de quelle aide la personne aura besoin.
- La gestion de cas et les plans de mise en liberté permettent d’assurer la continuité des soins.
- La prestation uniforme de services et traitements est nécessaire pendant l’incarcération et après la mise en liberté.
- Le recours à des mécanismes autres que l’incarcération dans le cas de délinquants non violents peut être envisagé au moment de l’arrestation, mais des services communautaires adéquats doivent aussi être accessibles.
- Plusieurs approches thérapeutiques factuelles sont applicables à la population carcérale, dont les services de gestion du sevrage, les pharmacothérapies, les programmes d’entraide entre pairs et les interventions psychosociales.
Pour en savoir plus, consultez le rapport complet (en français, 85 pages) ou son survol (en français, 5 pages) en ligne sur le site du CCDUS.