La “solution” policière a été un succès. Mais la misère a été balayée sous le tapis. À côté de la réponse sécuritaire, il faut surtout renforcer les services sociaux de Bruxelles et offrir des solutions durables et humaines.
Des faits de violences se sont multipliés ces derniers mois dans plusieurs services de première ligne bruxellois. Doucheflux, asbl active dans l’aide aux personnes sans chez-soi a fermé ses portes pendant plusieurs jours au début du mois de mai 2023, tout comme l’asbl Dune, accueillant des personnes usagères de drogue en situation de grande précarité, l’avait fait fin avril pour les mêmes raisons. Pour ces structures d’accueil, les bénéficiaires sont de plus en plus nombreux et de plus en plus précaires. Face à cette augmentation des demandes, les violences sont la goutte d’eau qui fait déborder le vase, pour un secteur déjà en sous-effectif, ne pouvant assurer ni la sécurité de son personnel, ni celle des personnes qu’il accompagne.
Mardi 6 juin 2023, Smes Support organise une journée de formation à destination des travailleur·euse·s de première ligne du secteur social/santé intitulée “Santé mentale et précarité : un accompagnement sur mesure”.
L’administration fédérale belge de la politique urbaine et le réseau EUKN (European Union Knowledge Network) conjointement organisent un policy lab consacré à la prévention et la lutte contre le sans-abrisme le 8 décembre 2021.
Mars 2020, le lockdown est décrété. Dans les secteurs du social et de la santé, c’est le branle-bas de combat. Les services se réorganisent pour continuer à répondre aux besoins des plus fragiles. Des partenariats inédits se tissent, d’autres s’approfondissent, des projets se montent, les barrières sectorielles tombent.
Pour les usagers de drogues les plus précaires, les mesures de confinement sont loin d’être une sinécure : elle les prive de leur espace de vie – l’espace public –, de leurs revenus et de certains services sociaux et de santé. Au risque de les fragiliser davantage qu’ils ne l’étaient déjà.
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En Belgique francophone, on estime que plusieurs milliers de jeunes sont sans-abri ou à risque de le devenir. Nous sommes tous responsables.
Ces jeunes sont confrontés à de nombreuses ruptures dans leurs parcours : fugues, exclusions, renvois, décrochage scolaire et social… Petit à petit, ils perdent leurs repères et leurs points d’attache, glissant doucement vers la vie en rue. Ces jeunes ont accepté de partager leurs histoires.
Témoignages audio et vidéo, mises en scène artistiques, slam, rap, les moyens de communication utilisés sont nombreux.
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Le Think Tank Poverty sur le thème « Ma souffrance est politique ! » se déroulera mercredi 22 janvier de 12h à 14h chez DoucheFLUX. Intervenant·e·s confirmé·e·s à ce jour : Bénédicte Hendrick (cabinet du ministre Alain Maron), Christine Mahy (secrétaire générale du RWLP) et plusieurs immenses*.
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Comme tous les ans, le 17 octobre sera la journée que le monde consacre à la LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ et au REFUS DE LA MISÈRE. Mais sous un angle précis :
Le bouleversement climatique, la perte de biodiversité ou la diminution des terres agricoles risquent de faire passer les questions sociales au second plan et d’entraîner les personnes les plus pauvres dans des difficultés supplémentaires.
Le Conseil Bruxellois de coordination sociopolitique (CBCS) vient de publier le rapport intersectoriel 2018 des secteurs social-santé bruxellois agréés par la Commission communautaire française. On y trouve les constats des acteurs de terrain ainsi que leurs recommandations pour les autorités politiques.
20 propositions de chantiers qui font suite au Laboratoire de l’intervention sociale sur le non-recours. Une des pistes proposées concerne la décriminalisation des usagers de drogues.
Filip Keymeulen is straathoekwerker bij Diogenes vzw. Hij neemt het op voor de druggebruikers in de Brusselse Alhambrawijk. Hij pleit voor een andere aanpak: “Housing First is de uitweg.”(…)
Veel van de gebruikers hebben geen adres, geen mutualiteit, geen uitkering. Velen hebben problemen met justitie. De tijd tussen het uitspreken van de wens te gehospitaliseerd te worden en de feitelijke hospitalisatie loopt al snel op tot enkele maanden. Voor gebruikers die leven van dag tot dag, van gebruik tot gebruik, is dat onoverzienbaar en een enorm struikelblok. Veel gebruikers hebben ziektes, overdraagbare vaak, die de term ongeneeslijk met zich meedragen. Het organiseren van de juiste zorg dringt zich dan ook vaak op. (…)
Men zou een oude drugswet kunnen herzien en maken dat er gebruiksruimtes komen. Een plek waar het veilig is om te gebruiken. Een plek die […]
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