20 ans de combat au risque de l’incomplétude : les cyniques règnent en maître
A Jef, ami bien aimé.
Tu nous as quitté rapidement un soir de mars 1991 marqué au fer rouge par les deux fameux « H » et la main tendue du VIH comme récompense. Tes traits juvéniles, ta fragilité restent imprimés dans ma mémoire. Ton sacrifice n’a pas été vain. Les traitements sont finalement arrivés, accessibles en prime (sauf la diacétylmorphine), la RDR s’implante progressivement, le mépris se fait à bas bruit, le VHC est un tueur silencieux.