À l’occasion de la « Journée mondiale contre le trafic de drogues », le 26 juin, alors que des militants du monde entier sont rassemblés, notamment en Belgique, dans le cadre de la campagne #SupportDontPunish, Amnesty International lance ce nouveau document d’orientation visant à contribuer à l’avancement des politiques drogues afin qu’elles respectent reposent avant tout sur la promotion de la santé et le respect des droits humains.
Amnesty International appelle les États à adopter de nouveaux modèles de contrôle des drogues qui placent la protection de la santé des personnes et d’autres droits humains au centre, notamment par la décriminalisation de l’usage, de la possession, de la culture et de l’acquisition de drogues pour usage personnel, et une réglementation efficace des drogues, afin de fournir des voies légales et sûres à ceux qui sont autorisés à y accéder.
De telles politiques doivent s’accompagner d’une expansion des services de santé et d’autres services sociaux pour résoudre les problèmes liés aux drogues, ainsi que d’autres mesures visant à s’attaquer aux causes socio-économiques sous-jacentes, tels que la pauvreté, la discrimination, le chômage, la maladie, l’éducation ou le sans-chez-soirisme. Ceux-ci augmentent considérablement les risques de consommation problématique de drogues et poussent les gens à se livrer au trafic de drogues illicites.
Télécharger le rapport : ‘Time for change: advancing new drug policies that uphold human rights’ (Amnesty International, 24/06/2024)