“Dans quel état va-t-on retrouver les usagers de drogue une fois le virus passé ?” (DH)

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En première ligne face à la précarité, le secteur de la toxicomanie accuse le coup face au coronavirus. Les mesures de distanciation sociale et le manque de moyen l’obligent à réduire son champ d’action. À Bruxelles, l’ASBL Transit n’assure par exemple plus les repas de midi qui rassemblaient quotidiennement une quarantaine de personnes. Avec les moyens du bord, elle poursuit ses services de réduction des risques, d’accompagnement et d’hébergement. “En tant que travailleurs sociaux, on fait face à un dilemme éthique : aider une population précaire que la situation actuelle rend encore plus vulnérable ou se protéger soi, ses proches et les autres, explique le porte-parole de l’association . Ce n’est pas facile mais on tourne du mieux possible, en réorganisant les équipes pour qu’elles puissent respirer.”

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Le manque de matériel est pointé du doigt. “Le secteur de la toxicomanie n’a pas été jugé prioritaire donc on a reçu le premier arrivage de masques seulement vendredi dernier”, regrette Catherine Van Huyck. Mais les services d’aide ont aussi besoin de gants, de gel et de blouses à usage unique.

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