La Rapporteuse spéciale de l’ONU sur le droit qu’a toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible, Tlaleng Mofokeng, a remis un rapport qui examine les enjeux autour des interventions de réduction des risques tout en montrant que celles-ci constituent des outils de transformation, au croisement de la santé et des droits de l’homme.
Carte blanche • S’inspirant du « Manifeste des 343 », qui avait mené à la loi Veil en matière d’interruption volontaire de grossesse, une quarantaine de personnalités signent cette carte blanche, à l’initiative de Prospective Jeunesse, dans laquelle ils déclarent avoir consommé des drogues illégales. Artistes ou académiques, issus de la magistrature ou du milieu médical, elles entendent, par cet acte de désobéissance civile, ouvrir un débat urgent et nécessaire. Tout qui le souhaite peut rajouter, en bas du présent texte, son nom à la liste des signataires.
Deux ans après le centenaire de la loi de 1921 « drogues », le constat est éloquent : le nombre de personnes détenues condamnées pour des faits liés aux stupéfiants est passé de 42,2 % du total de la population carcérale en 2005 à 50,8 % en 2018. Quel levier mobilise-t-on depuis l’intérieur des prisons pour assurer une continuité des soins, comme amorce des prémices d’une réinsertion ? Des projets tentent de faire office de bulle d’air dans la réalité, souvent très sombre, de la sortie de prison.
Statistiques pénales annuelles du Conseil de l’Europe : La Belgique occupe la première place du podium en ce qui concerne le pourcentage de personnes incarcérées pour des faits liés à la drogue. Au 31 janvier 2022, moment où les statistiques du Conseil de l’Europe ont été arrêtées, 51% des détenus se trouvaient ainsi derrière les barreaux pour cette raison, loin devant la Lettonie (43%), et l’Azerbaïdjan (37%) et très loin devant la moyenne européenne (19%).
En 2022, un rapport du programme fédéral de recherches “drogues” de la Politique scientifique fédérale (BELSPO) a pointé du doigt la fragmentation et le caractère dépassé des politiques belges en matière de stupéfiants. Dans leurs recommandations, les experts avaient entre autres appelé à repenser la stratégie directrice et l’organisation de ces politiques.
Ce 26 juin, à l’occasion de la Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues, des travailleurs du secteur spécialisé en matière de drogues se sont rassemblés devant le Palais de Justice pour demander une nouvelle politique en la matière.
Des travailleurs du secteur spécialisé en matière de drogues et d’assuétudes (ou addictions) se sont rassemblés, lundi devant le Palais de Justice de Bruxelles, à l’occasion de la journée d’action internationale “Support. Don’t Punish”. C’était pour eux l’occasion de revendiquer un changement dans les politiques belges en la matière. Plus d’une centaine de personnes se sont déplacées pour l’occasion, a pu constater l’agence Belga.
Onze verontschuldigingen, dit bericht is alleen beschikbaar in français.
Ce lundi 26 juin 2023, à l’occasion de la Journée d’Action Internationale « Support. Don’t Punish. », des travailleur·euse·s du secteur spécialisé en matière de drogues et d’addictions, ainsi que de secteurs connexes, marqueront un arrêt de travail et organiseront un rassemblement devant le Palais de Justice de Bruxelles.
Ce rassemblement se tiendra lundi 26 juin 2023 de 12h30 à 13h30 Place Poelaert (infos pratiques)
En prémices à la journée de mobilisation internationale “Support! Don’t punish” le 26 juin, l’émission “Libres, ensemble” a abordé la question des politiques drogues sous l’angle : décriminaliser et se concentrer sur la santé.
Invités : Stéphanie Ars, coordinatrice de l’équipe psycho-médico-sociale de l’asbl DUNE, Kris Meurant, directeur du pôle psycho-social de l’asbl Transit et président de la Fidex, Fédération bruxelloise des Institutions pour Détenus et Ex-détenus. et Olivier Taymans, chargé de communication et de projets à la FEDITO BXL, Fédération bruxelloise francophone des institutions pour toxicomanes.
Un large collectif d’avocats et d’universitaires s’oppose au projet de loi que présentera le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne (Open VLD), mardi prochain en commission. Les signataires dénoncent la volonté du gouvernement d’ajouter, pour certains auteurs d’infractions graves, une mesure de sûreté à la fin de leur peine d’emprisonnement. «Cette logique ouvre la voie à un droit pénal autoritaire».
Om de doeltreffendheid van het drugsbeleid en van de daarvoor uitgetrokken middelen te verhogen lijkt het noodzakelijk de doelstellingen en middelen van een dergelijk beleid opnieuw te definiëren. Gezien de ineffectiviteit van repressie om het drugsgebruik in het algemeen te beteugelen, moet de doelstelling worden verlegd naar beheersing of zelfs vermindering van problematisch gebruik in plaats van te streven naar vermindering of zelfs uitroeiing van alle gebruik, van welke aard ook. Dit betekent dat een onderscheid moet worden gemaakt tussen gebruikers die een risico lopen op problematisch gebruik of die al problematisch gebruiken, en degenen die […]
Il n’existe aucun lien entre sanctions en matière de drogues et consommation ! Le professeur Alex Stevens (Université du Kent) démontre, graphique à l’appui, que le niveau de consommation de drogues (exemple avec le cannabis) dans un pays donné est indépendant du niveau des sanctions infligées : que les sanctions soient durcies ou diminuées, la consommation peut soit augmenter soit diminuer, sans lien apparent avec la sévérité de la sanction. Par conséquent, les peines infligées ne servent à rien!
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