Les femmes représentent environ un quart de toutes les personnes ayant de graves problèmes de toxicomanie en Europe et environ un cinquième de toutes les personnes entrant en traitement pour toxicomanie. Pourtant, il reste encore beaucoup à faire pour proposer des interventions adaptées à leurs besoins, de nombreux services de toxicomanie restant orientés vers les hommes.
Ces questions sont explorées par l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT/EMCDDA), qui a publié, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femme (le 8 mars), un nouveau miniguide intitulé « Femmes et drogues : réponses sanitaires et sociales ». Le guide décrit les considérations clés pour planifier et fournir des réponses sanitaires et sociales pour ce groupe, examine la disponibilité et l’efficacité des services existants et explore les implications pour les politiques et la pratique.