La Communauté de Patients pour la Recherche (ComPaRe) lance une grande étude sur les usages de substances psychoactives

La Communauté de Patients pour la Recherche (ComPaRe) lance une grande étude sur les usages de substances psychoactives. Ce projet vise à mieux comprendre les habitudes de consommation de substances psychoactives et leurs conséquences sur la santé, la qualité de vie et les relations sociales.

Les usages de substances psychoactives sont la première cause de mortalité évitable en France et dans le monde. Elles sont également une des toutes premières causes d’hospitalisations et elles sont responsables de dommages sociaux considérables.

Pourtant, les chercheurs ne disposent toujours pas à ce jour d’informations précises sur les différents types de consommations et les difficultés médicales, psychologiques et sociales que rencontrent les usagers de substances dans leur quotidien. Cela nécessiterait de suivre pendant plusieurs années un large échantillon d’usagers de substances en les interrogeant régulièrement sur leur santé et leur mode de vie.

ComPaRe Pratiques addictives est la première e-cohorte francophone incluant toutes les personnes ayant une consommation régulière de substances psychoactives telles que l’alcool, le tabac, le cannabis, la cocaïne, les médicaments, etc.

Ce projet, entièrement public et d’une envergure inédite au niveau tant national qu’international, vise à mieux comprendre l’expérience des personnes ayant des usages réguliers de substances pouvant entraîner des pratiques addictives et de permettre des avancées majeures dans la prévention, le soin et la réduction des risques grâce à la constitution d’une communauté de personnes directement concernées par ces questions, que leurs usages soient problématiques ou non. Le projet permettra à la recherche scientifique de faire des progrès majeurs dans la prise en charge des usagers de substances psychoactives.

ComPaRe Pratiques addictives a pour objectifs de :

  • Étudier les habitudes de consommation, les situations qui conduisent à consommer, ainsi que les situations de polyconsommations ;
  • Mieux comprendre les conséquences médicales, psychologiques et sociales des consommations ;
  • Identifier des pistes d’interventions pour réduire les dommages liés aux usages de substances ;
  • Informer sur les conséquences de la stigmatisation et du sentiment d’auto-stigmatisation, notamment sur les difficultés d’accès aux soins.

Le projet est ouvert à toutes personnes parlant français.

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Communiqué de presse