Depuis 5 mois, les détenus de la prison de Saint-Gilles n’ont plus accès à aucune activité collective comme l’enseignement, le sport, la bibliothèque, les activités socio-culturelles, les groupes de parole et cultes collectifs.
Or, la loi de Principes* prévoit que chaque détenu puisse jouir de ses droits fondamentaux ainsi que, pendant son incarcération, préparer sa sortie dans l’optique d’une réinsertion dans la société. 26 services et une centaine de travailleurs du secteur de l’aide aux justiciables ne peuvent plus exercer leurs missions légales d’accompagnement des détenus. Ce qui a de nombreux impacts sur les détenus, les travailleurs concernés, les agents et la société dans son ensemble.
Cette situation s’inscrit dans un contexte général de rationalisation budgétaire de la Justice qui entraîne de graves conséquences dans la réalisation du travail des agents pénitentiaires actuellement en sous-effectif. La Justice a décidé de façon unilatérale […]