Le centre d’expertise flamand en matière d’alcool et autres drogues, le VAD, vient de publier son mémorandum 2024. Le VAD propose aux décideurs politiques, une série de mesures concrètes pouvant avoir un impact sur la santé, le bien-être et la sécurité.
Dans le cadre des élections de 2024, l’Alliance pour une Société sans Tabac a publié un mémorandum assorti de huit recommandations prioritaires.
Fort∙es de son expérience quotidienne dans plusieurs établissements pénitentiaires en Belgique francophone, I.Care dresse une série de recommandations sur différentes thématiques : respect des droits fondamentaux, accès aux soins, prise en charge des personnes usagères de drogues et des minorités mais aussi conditions de travail des différent∙es professionnel∙les.
Afin de mieux cerner les bonnes pratiques, et aussi les écueils d’une régulation du cannabis, la Commission fédérale suisse pour les questions liées aux addictions et aux maladies non-transmissibles (CFANT) a commandé une étude à ce sujet. Cette étude réalisée dans différents pays (Canada, Uruguay, Etats-Unis) présente des recommandations en termes de santé publique au sujet de la consommation et de la régulation du cannabis.
Avec l’augmentation des consommations de crack dans l’espace public à Genève dès 2021, puis la réémergence d’une scène ouverte à Lausanne, la problématique des addictions fait son retour dans l’espace public. Cette situation semble indiquer que la politique drogue actuelle, héritée de la crise des années 1980 et 90, ne suffit plus à répondre aux enjeux contemporains. Pour apporter les réponses adéquates, il s’agit de comprendre les causes de ces changements. Le GREA publie un plan de recommandations à l’intention des autorités et appelle à l’investissement de ressources en adéquation avec les défis actuels.
Le collectif associatif « Agir en prévention » a publié en juin dernier son plaidoyer 2023 et propose « 10 mesures clés pour une politique de prévention efficace ».
La prévention est le parent pauvre des politiques de santé, avec environ 1% des dépenses publiques en matière de drogues qui lui sont consacrées. A titre de comparaison, le secteur des soins comptabilise 62% et celui de la sécurité 37%.
Il est temps désormais de changer de paradigme et d’investir de manière plus systématique dans les actions de prévention des assuétudes.
Le présent document est le fruit d’un travail d’échange et de réflexion, mené au sein du GT « Femmes*, genre et assuétudes » de la féda bxl (ex FEDITO BXL asbl), fédération bruxelloise du secteur spécialisé en matière de drogues et d’addictions.
À l’issue des premières assises du soin-résidentiel en addictologie, la Fédération Addiction (France) et le Groupement romand d’études des addictions (GREA) (Suisse) ont élaboré avec les professionnel·le·s du terrain un « Manifeste du soin résidentiel en addictologie ». Ce document, le premier en son genre, présente l’intérêt du secteur du soin résidentiel et formule 19 recommandations pour son développement au service des usagers.
Le présent document est le fruit d’un travail d’échange et de réflexion, mené au sein du GT « Exil & Migration » de la féda bxl (exFEDITO BXL asbl), fédération bruxelloise du secteur spécialisé en matière de drogues et d’addictions.
L’objectif du GT est de responsabiliser les acteurs et d’améliorer la prise en charge des usagers de drogues en situation d’exil et de migration à Bruxelles.
Les recommandations suivantes visent à réduire les barrières à l’accès aux soins pour ce public et à adapter des stratégies spécifiques en lien avec ses besoins.
En cette fin du mois de mars, la Belgique tente, pour une troisième fois, de se doter d’un « Plan interfédéral alcool », mais certains décideurs ne semblent visiblement toujours pas prêts à un ré-équilibrage entre intérêts économiques et santé publique…Pourtant, l’alcool est la deuxième cause de mortalité évitable juste derrière le tabac, et engendre un coût social et sanitaire pour l’État estimé à 4,2 milliards d’euros par an ! Il est donc grand temps de prendre des mesures qui protègent non pas les intérêts privés de certains mais les intérêts publics d’une population tout entière. Or le « Plan alcool 2023-2028 » est sur le point d’accoucher, encore une fois, d’une souris.
Sous la présidence du Ministre Frank Vandenbroucke, la Réunion Thématique Drogues a approuvé ce mercredi 29 mars 2023 le plan d’action 2023-2025 dans le cadre de la stratégie interfédérale en matière d’usage nocif d’alcool 2023-2028.
Le plan d’action s’articule autour des différents axes de la politique alcool et reprend 75 actions pour lutter contre la consommation nocive d’alcool. Il s’inspire des recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé et du Conseil Supérieur de la Santé.
Comme dans la plupart des pays du monde, la loi belge définit toute une série de substances, qualifiées de « drogues », dont l’usage est interdit et réprimé. Conçue au départ comme une mesure de salubrité publique, cette interdiction est aujourd’hui remise en question par un nombre croissant de professionnels de la santé, de travailleurs sociaux, et même de magistrats et de policiers. Non seulement elle échouerait à atteindre ses objectifs, mais on lui reproche en outre toute une série d’effets pervers.
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