La fédération bruxelloise des institutions spécialisées en matière de drogues et d’addictions plaide pour un refinancement structurel du secteur pour répondre aux besoins croissants de la société.
Les mesures de prévention et la prise en charge des personnes en proie à des assuétudes passent toujours au second plan. “La sécurisation de l’espace public doit se penser en lien avec les besoins des usagers. En matière de drogues et d’addictions, il faut une politique plus juste, plus inclusive et qui se base sur l’expertise de tous”, plaide Catherine Van Huyck, présidente de la Fédération bruxelloise des institutions spécialisées en matière de drogues et d’addictions (Féda-BXL), qui organisait lundi une journée d’étude à Bruxelles.
L’approche doit être davantage axée sur la santé et la prévention. “Agir dans l’urgence ne suffit pas. Sans solution viable pour accompagner les usagers et les stabiliser sur le long terme, cela ne sert à rien.” L’ensemble des services spécialisés sont saturés ; les travailleurs sociaux doivent faire preuve d’ingéniosité pour compenser le manque de prises en charge médicales. “C’est tout le continuum qui doit être renforcé : la prévention, la réduction des risques, les soins et l’accompagnement” (…)
Lire la suite / source : Une partie importante de la classe moyenne est touchée par les addictions: « La prévention doit devenir un pilier central des politiques drogues » (La Libre, 21/02/2024)