A pleine capacité, notre secteur était déjà à saturation et les secteurs vers lesquels les usagers doivent pouvoir être orientés également (maison d’accueil, cure, hôpitaux,…). La crise COVID n’a rien arrangé en impactant l’offre de prise en charge (blocage administratif, remise en ordre socio-administrative lente, démarches plus longues, nouvelles candidatures difficiles dont les suivis post-carcéraux, capacités d’accueil limitées…). De plus, les publics fragilisés le sont encore plus, ce qui renforce les besoins de prises en charge rapides pour prévenir l’apparition de situations individuelles qui nécessiteront à terme des suivis plus lourds et des leviers vers les soins plus nombreux, en ce compris dans les prisons. A l’intensification des problématiques répond en écho l’intensité des mesures qui doivent être prises et soutenues, selon un principe d’universalisme proportionné, inclusif et co-responsable.