Cette rubrique épingle des articles à lire ailleurs : il s’agit de notre revue de presse / revue de web.
La station de métro Porte de Namur est en chantier depuis plus de six mois (Bruzz)
Porte de Namur est une des stations prioritaires sur lesquelles interviennent les équipes de DIOGENES asbl, du Projet Lama, du Samusocial Brussels et de Transit dans le cadre du projet d’accompagnement mobile SubLINK, un projet soutenu par Bruss’help.
(suite…)
Joueurs compulsifs, les grands perdants (Alter Echos)
Toujours plus banalisés, les jeux d’argent prospèrent sur le dos des joueurs compulsifs, soit environ 6% des joueurs. Pour ces malades du jeu, les groupes de parole, sur le modèle des Alcooliques anonymes, ouvrent une voie vers le rétablissement.
(suite…)
Québec a déjudiciarisé la possession simple de drogue (Le Devoir)
Le gouvernement du Québec a discrètement déjudiciarisé la possession simple de drogue dans un avis publié par le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, en avril 2023, a constaté Le Devoir. Ainsi, les procureurs doivent maintenant évaluer l’ensemble des circonstances avant d’entamer une poursuite lorsque la drogue est détenue à des fins de consommation personnelle. (suite…)
En Colombie-Britannique, désobéir pour éviter des morts par surdose (Le Devoir)
Plus de 40 000 personnes sont mortes d’une intoxication aux opioïdes depuis 2016 au Canada. Cela représente 22 décès par jour. Les drogues sont plus toxiques et plus accessibles que jamais. Et ça ne va pas en s’améliorant, surtout dans l’ouest du pays. À l’épicentre de la crise se trouvent l’Alberta et la Colombie-Britannique. Depuis 2020, on y dénombre davantage de morts imputables aux surdoses qu’à la COVID-19. Si les Rocheuses séparent les deux provinces, un fossé idéologique les divise aussi en ce qui concerne la manière de lutter contre cette épidémie.
Professeur de droit à l’Université de la Colombie-Britannique et ancien conseiller juridique du cabinet du premier ministre fédéral sous Stephen Harper, Benjamin Perrin explique que l’objectif de la décriminalisation est plutôt de réduire la stigmatisation et la judiciarisation des utilisateurs de drogues. « Sans un approvisionnement sécuritaire en drogues, on ne verra pas de baisse de la mortalité », dit l’auteur du livre Overdose: Heartbreak and Hope in Canada’s Opioid Crisis, qui milite aujourd’hui contre les politiques prohibitionnistes qu’il appuyait autrefois. « Ce sont les drogues du marché noir qui tuent les gens. »
Lire l’article : En Colombie-Britannique, désobéir pour éviter des morts par surdose (Le Devoir, 13/07/2024)
Drogues dans les festivals : « Police, chiens renifleurs, amendes… La prévention par la peur de Tomorrowland, ça ne marche pas ! » (SudInfo)
Après deux décès liés à la drogue l’an dernier, Tomorrowland va intensifier la lutte. Mais la formule « police et justice » prônée par le festival ne convainc pas forcément. Pour Eurotox, la drogue circulera quand même, c’est inévitable : « la prévention par la peur, ça ne marche pas ! »
Tomorrowland s’apprête à accueillir 400.000 visiteurs au cours des deux prochains week-ends. L’an dernier, le plus grand festival du pays avait été endeuillé par deux décès liés à la drogue. À l’approche de cette nouvelle édition, les organisateurs affirment que tout sera mis en place pour lutter contre le phénomène.
Pour cela, ils s’appuient quasiment exclusivement sur la police et la justice. « Des règlements à l’amiable seront immédiatement mis en place pour les consommateurs et le bureau du procureur sera présent pour convoquer immédiatement les revendeurs devant les tribunaux », rapportent-ils.
Lire la suite : Drogues dans les festivals : « Police, chiens renifleurs, amendes… La prévention par la peur de Tomorrowland, ça ne marche pas ! » (SudInfo,17/7/2024)
Sur le même sujet :
- Pris avec de la drogue au Dour Festival ? Le parquet sera encore plus sévère cette année : « À partir de 3 grammes de cannabis, une sanction tombera » (SudInfo, 11/7/2024)
- Dour: la police sera présente en nombre avec un important dispositif pour le « festival des drogues » (La Libre, 16/7/2024)
- Tolérance zéro en matière de drogues aux Ardentes : pour les contrevenants, il faudra payer directement l’amende (9/7/2024, RTBF)
Après la dépénalisation, l’Allemagne autorise les cannabis social clubs (Libération)
Après la dépénalisation, les cannabis social clubs vont pouvoir ouvrir en Allemagne. Trois mois après légiféré sur l’herbe, l’État fédéral autorise à partir de ce lundi 1er juillet ces structures qui doivent permettre aux fumeurs d’accéder à un circuit légal de production et distribution de cannabis, moyennant un peu de patience jusqu’à la première récolte. C’est une seconde étape après que, le 1er avril, l’Allemagne a dépénalisé la possession de cannabis en quantité limitée.
Les clubs vont permettre aux amateurs de cultiver les plantes et de partager la récolte entre eux. Dans ces associations ouvertes aux seuls résidents en Allemagne, les adhérents de plus de 21 ans pourront acheter au maximum 50 grammes d’herbe par mois (30 gr pour les majeurs avant 21 ans).
(…) Le gouvernement allemand espère combattre les trafics et la criminalité en créant un circuit légal.
(…) Tous les pays où la légalisation a été mise en place ont observé un recul du marché noir, plus ou moins rapide selon les modèles. Au Canada, seuls 40 % des fumeurs de cannabis s’approvisionnaient sur le marché légal l’année qui a suivi la légalisation en 2018, contre 75 % aujourd’hui, selon les chiffres de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives.
Lire l’article : Après la dépénalisation, l’Allemagne autorise les cannabis social clubs (Libération, 30/06/2024)
Plus de deux millions de Belges consomment des somnifères et des sédatifs (Le Soir)
L’année dernière, un Belge sur cinq s’est vu prescrire des benzos, des somnifères et des sédatifs qui créent une dépendance. Cela représente une diminution d’un cinquième en quatre ans, mais la consommation reste alarmante. C’est ce qu’écrit De Standaard ce lundi, en se basant sur de nouvelles données d’IQVIA, une société qui fournit des analyses, des technologies et des services pour le secteur de la santé. (suite…)
L’Allemagne avance dans la légalisation du cannabis avec l’ouverture des Cannabis Social Club
Depuis le 1er avril, l’Allemagne a dépénalisé la possession de cannabis en quantité limitée. L’ouverture des Cannabis Social Club permettant la distribution du cannabis constitue la seconde étape attendue de la légalisation du cannabis récréatif. (suite…)
Alexis Goosdeel, directeur de l’Agence de l’Union européenne sur les drogues (EUDA) : « Les risques d’avoir un narco-Etat en Europe sont réels » (Le Monde)
Dans un entretien au « Monde », le directeur de cette nouvelle structure s’inquiète des défis inédits posés par les narcotrafiquants aux autorités. Cet ancien psychanalyste estime plus efficace d’aider les usagers de substances illicites que de les punir. (suite…)
Carte blanche • L’heure est venue de promouvoir la réduction du risque tabagique (La Libre)
En « punissant » les produits à risque réduit qui sont en concurrence directe avec les cigarettes, l’approche du gouvernement belge pourrait entraîner un préjudice certain en matière de santé publique.
Une opinion de Frank Baeyens, professeur à la Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation (KU Leuven, et Konstantinos Farsalinos, chercheur associé à l’Université de Patras et Université de l’Attique occidentale (Grèce) (suite…)
Le plan interfédéral alcool est entré en vigueur le 1er juillet (RTBF)
Le plan interfédéral alcool est entré en vigueur le 1er juillet. Un projet qui comprend 75 mesures pour lutter contre la consommation abusive et nocive d’alcool. Réactions de Martin De Duve, alcoologue, directeur de l’asbl Univers Santé. (suite…)
Alcoolisme : éviter les rechutes grâce aux champignons hallucinogènes, un premier essai clinique en Belgique (RTBF)
Après un an et demi de démarches administratives (notamment auprès du comité d’éthique du CHU Brugmann et de l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS)), un premier essai clinique de thérapie assistée par les psychédéliques a été lancé, en mars dernier, au CHU Brugmann à Bruxelles, une première en Belgique. Il s’agit d’un traitement à la psilocybine (champignons hallucinogènes) pour les personnes alcoolodépendantes en cure de désintoxication. (suite…)